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MY OWN PERSONAL JESUS

Le Dieu des mots c’est Stephen King. Le Dieu de l’épouvante c’est lui, le Dieu du fantastique c’est lui, le Dieu de la formule c’est lui, le Dieu des romans fournis c’est. Mon seul et unique Dieu, c’est lui.

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Dieu vient à Paris pour une séance de signature courant octobre. J’y serai, je vais même poser ma journée. Oui je sais je ressemble à une gamine hystérique qui dort sous une tente toute la nuit devant Bercy pour être au premier rang du concert de : a) One Direction b) Justin Beiber c) The Beatles 🙂

Mais sérieusement, Stephen King m’accompagne au quotidien depuis que j’ai 13-14 ans. Je peux me vanter d’avoir tout lu de lui et je vous assure que c’est un auteur prolifique, très, très prolifique.

Le voici en quelques chiffres :

–          63 romans, essais, nouvelles

–          38 adaptations au cinéma

–          47 adaptations TV

–          Premier roman publié en 1974 (Carrie) – l’année prochaine il fera ses 40 ans d’écriture

Stephen King, c’est mon Proust à moi, mon esprit de « Constant Reader » (son appellation dédié aux fans, auxquels il s’adresse dans ses préfaces) fait que toutes mes lectures ont été formatées à sa structure littéraire. Oui je suis fan de plein d’autres auteurs – je vous en ai déjà parlé ICI et LA, mais ce gout pour le fantastique me vient de lui.

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J’ai fait des études de littérature anglaise à la Fac, j’ai rêvé de faire mon mémoire de maîtrise, de DEA et même supplié pour  pouvoir faire une thèse sur lui. La réponse, académicienne, fut la même à chaque fois : « ce n’est pas un vrai auteur, c’est du roman de gare, c’est de la littérature populaire, ce n’est pas digne d’être traité dans une université ». Et oui la bêtise et la prétention n’ont pas de frontières…

Donc non, mes mémoires je ne les ai pas fait sur Stephen King, et non je n’ai pas poursuivi avec une thèse de littérature contemporaine américaine, c’est vrai que l’auteur le plus lu du monde, n’écrit que des feuilles de chou, des romans de gare, de l’E-POU-VAN-TE, et summum du mauvais gout académique : on fait des FILMS de ses romans de son vivant. C’est vrai c’est plus intello de parler, étudier, faire des films d’auteurs morts il y a au moins 2 siècles, sinon… C’est du roman de gare (pour les profanes Gérard de Villiers, Frédéric Dard…).  Mais il faut néanmoins garder en tête que Stephen King est professeur de littérature et d’écriture a l’université depuis toujours, c’est son métier de base – Allo? Allo? Intelligentsia pédante de Paris.

Mais j’ai continué à lire Stephen King pour ses histoires, qui depuis presque 40 ans varient, surprennent, changent. C’est un auteur multi-facettes. C’est également un homme de son époque, dans son époque, qui y fait référence dans ses romans que ce soit au niveau musical, mœurs ou artistique, non on ne le sort pas du formol toutes les décennies comme d’autres.

J’ai vu un certain nombre des films tires de ses romans, il y a du très bon (The Shinning) et du très mauvais (Peur Bleue), mais il y a aussi pour moi des classiques du cinéma, des films qui ont réussi à mettre en valeur les romans, ou les nouvelles (attention une nouvelle « à la Stephen King » c’est l’équivalent d’un roman pour de nombreux auteurs, environ 200 pages…).

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Quelques exemples, je ne peux pas être exhaustive sinon vous serez morts avant d’avoir finie la lecture de ce post…

The Shawshank Redemption  (Les Evadés) –  je ne sais pas quand je me lasserai de ce film – Tim Robbins est simplement beau dans ce rôle.

The Running Man – écrit sous le « Nom de Plume » de Richard Bachman avant d’être connu – encore une « nouvelle » à la Stephen King – 200 pages. Film typique des années 80 avec Arnold Schwarzenegger – oui je suis une fille de cette époque je SAIS écrire Schwarzenegger sans faute d’orthographe!

Dreamcatcher – je vous en a déjà parlé ICI souvenez-vous SDDS. Ma référence en tout.

Et je pourrais continuer, bien sûr Jack Nicholson dans The Shinning, Christine la voiture, Kathy Bates dans Misery…

Bon il faut que j’arrête de poster la, sinon je vais vous la faire ici ma thèse tant rêvée.

Je reviendrai sur Stephen King je pense car c’est My Own Personal Jesus*.

Mais en attendant d’aller jouer la groupie dans quelque temps, il va falloir que je me décide sur lequel de ses romans je vais lui demander de me dédicacer… Et là c’est compliqué!

Bon week-end à tous.